Le Malbec appartient à la famille des Cots, sans conteste plus à l’aise dans le Sud-Ouest, où il côtoie le Prunelard,
le Tannat, la Négrette et la Mérille.
Il en est le représentant le plus répandu.

Comme c’est souvent le cas pour les cépages, son nom
varie selon les régions où il fut implanté : s’il hérite de celui de Malbec de l’un de ses propagateurs en Bordeaux, il est aussi le Cot dans la Vallée de la Loire, Prayssac en bordelais, et enfin, souvent, Auxerrois en Quercy.

Le Malbec ou Auxerrois de Cahors présente une feuille
ronde et peu découpée, une grappe lache, à grains
ronds, peu fermes et juteux. Solide cépage, présentant
peu de problèmes culturaux, il est cependant sensible
à la coulure. Cet accident de développement,
qui se produit lors de la floraison, est dû au climat (froid
ou humidité excessive) ou à la vigne elle-même,
et empêche parfois la fécondation du fruit, et donc
son développement.

Ce cépage est cultivé en France à titre principal
uniquement dans le Lot... mais les vendangeurs
émigrés en Argentine l’y ont également implanté,
où il conserve d’ailleurs son style si typique.

En Cahors, il donne un vin particulièrement riche
et complet : de couleur rouge tellement sombre
qu’il en est noir en gardant toujours son élégance.

La plante est en effet extrêmement sensible à son
milieu : sols, micro-climats, degré hygrométrique,
rayonnements, etc. C’est sur nos terroirs de Cahors
que le Malbec trouve ses conditions optimales
et extériorise le maximum de ses capacités.

Plus encore, sur les terroirs Grands Vins Seigneurs, où les ceps sont replantés à une densité minimale de 5000
pieds/hectare, le Malbec est mis... à la torture.
Les meilleures conditions de terroir, d’exposition, (etc.)
lui sont offertes. En échange de quoi, notre cépage doit se concentrer, se dépasser, pour offrir toujours le meilleur de ses capacités.